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20_Palerme

20_Palerme

palerme

13 avril

La tempête s’est calmée. Nous partons pour Palerme. Beaucoup de vent encore.
Arrivée triomphale dans la baie de Palerme. Un ciel digne de Cecil B 2000.
Toutes les églises de Palerme se détachent à contre-jour dans les rayons du soleil qui traversent des nuages dramatiques. C’est fantastiquement beau.
Le soir, délicieux dîner dans une pizzeria.
Le lendemain, je reprends l’avion, laissant l’équipage finir la dernière partie.

19_Cefalu

19_Cefalu

cefalu

11 avril

Départ de Salina pour la Sicile (60 miles).

Temps délicieux. On peut enfin sortir les maillots.
Des milliards de méduses violettes dans l’eau. Le vent commence à se lever dans l’après-midi, d’abord doucement puis très méchamment.
Arrivée sur Cefalu super rock. Les feux d’entrée de port ont été détruits lors d’une tempête et jamais réparés. On fonce à toute allure vers les milliers de feux de la côte sans savoir où aller. C’est terrifiant.
Nicolas nous fait une entrée de port aux petits oignons guidé au GPS par Juliette (on a heureusement les coordonnées du port).
Il a gagné sa 5e étoile de capitaine en chef (à mes yeux amoureux). 

Le port est impraticable, des montagnes d’amarres et de pendilles enchevêtrées… On se gare où on peut sur un petit ponton flottant mal exposé, on s’attache avec huit amarres doubles et on en profite pour tirer des parebats sur un bateau clinquant à côté.

48h à vivre dans une machine à laver bloquée sur essorage à 1200 tr/min.

Mauvaise surprise en démarrant de Cefalu. On est parti trop vite, une amarre s’est enroulée dans l’hélice formant un  scoubidou géant. Nicolas improvise un système d’alimentation en air digne des shadoks avec le tuyau d’arrosage et un soufflet de camping pour lui permettre de rester sous l’eau (quasi opaque à cause du sable en suspension) et de couper à l’Opinel cette maudite corde.
Je l’aime mon homme qui sait faire face à toutes les situations.

18_Stromboli

18_Stromboli

stromboli

10 avril

Lipari

Temps couvert. Petite visite de de la ville, shopping (bracelets en lave et autre pierres du pays : obsédienne, ématite, pierre ponce…), gazole acrobatique.

 

Nous levons l’ancre pour Stomboli, terra di dio !

Grosse mer, ciel bas et noir. Stromboli, pyramide noire posée sur l’eau, se détache peu à peu.
Impossible d’accoster. Un seul pont, très haut, pour les ferries. Maisons blanches sur plages noires, contraste saisissant de cette île mythique, sauvage, puissante.
Nous faisons le tour et allons pique-niquer sous les coulées de lave. Vrombissements sourds et crachotements réguliers de lave. Magie noire.
Rafales violentes, nous ne nous éternisons pas trop et repartons pour Salina (60 miles).

17_Détroit de Messine

17_Détroit de Messine

détroit de messine

9 avril

Nous quittons Catane sous la pluie pour les Éoliennes (100 miles) à 8h avec Juliette et Lucas qui nous ont rejoint.

Salut à l’Etna, encore enneigé.

Traversée du Détroit de Messine au milieu du trafic incessant des ferries qui font la navette entre Messine et Reggio di Calabre.
À tribord : Scylla, à babord : Charybde ! Nous sommes en plein dans les fameux tourbillons.
Endroit de mer dingue. Matières de mer incroyables : piquetée, hachurée, gauffrée, mais aussi lisse et bombée.
Affrontement dément des mers Ionienne et Tyrrhénienne qui s’entrechoquent et luttent, dans cet étroit passage.
C’est très fort. Nous frisons les 12 noeuds (presque le double de la vitesse normale), portés par le courant.

Après avoir passé le détroit, cap sur Lipari.
Juliette et Lucas, frais et en pleine forme, font le quart en amoureux.
On arrive vers 2h dans un port plein à craquer avec 6-7 bateaux à couple.
On se colle où on peut (enfin… moi je dors).

16_Catane

16_Catane

catane

7 avril

Départ à 8h pour Catane (90 miles), sous la corne de brume de Vicky.

L’Etna au soleil couchant, magistral, et troupeau de dauphins. Belle journée.
Arrivée à 22h30 au Yatching club. Ici, que des marinas privées, pas moyen de faire les pirates.

8 avril

Visite de Catane. Des églises baroques tous les 100 m, les plus chargées qu’on puisse.
La plus grande, Santa Agata (patronne de la ville) sur la place del Duomo. Des queues interminables pour se faire confesser (c’est bientôt Pâques). Salutations aux reliques. Innombrables vitrines de saints auréolées de guirlandes qui s’allument quand on met une pièce. J’allume aussi une bougie pour faire des voeux.
Et ah, le marché de Catane !!! Le plus dingue, le plus fourmillant, le plus grouillant, le plus trash, le plus bruyant, le plus vivant des marchés. Des têtes d’espadon avec leur rostre interminable, des agneaux coupés en deux pendus par les pieds, des seaux et des seaux d’anchois encore toutes frétillantes. Partout ça déborde, partout ça brille, partout ça vit au rythme de l’accordéon joué par des types qui déambulent.
On achète plein de trucs : ricotta, parmesan, saucisson, roquette…