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cefalu

11 avril

Départ de Salina pour la Sicile (60 miles).

Temps délicieux. On peut enfin sortir les maillots.
Des milliards de méduses violettes dans l’eau. Le vent commence à se lever dans l’après-midi, d’abord doucement puis très méchamment.
Arrivée sur Cefalu super rock. Les feux d’entrée de port ont été détruits lors d’une tempête et jamais réparés. On fonce à toute allure vers les milliers de feux de la côte sans savoir où aller. C’est terrifiant.
Nicolas nous fait une entrée de port aux petits oignons guidé au GPS par Juliette (on a heureusement les coordonnées du port).
Il a gagné sa 5e étoile de capitaine en chef (à mes yeux amoureux). 

Le port est impraticable, des montagnes d’amarres et de pendilles enchevêtrées… On se gare où on peut sur un petit ponton flottant mal exposé, on s’attache avec huit amarres doubles et on en profite pour tirer des parebats sur un bateau clinquant à côté.

48h à vivre dans une machine à laver bloquée sur essorage à 1200 tr/min.

Mauvaise surprise en démarrant de Cefalu. On est parti trop vite, une amarre s’est enroulée dans l’hélice formant un  scoubidou géant. Nicolas improvise un système d’alimentation en air digne des shadoks avec le tuyau d’arrosage et un soufflet de camping pour lui permettre de rester sous l’eau (quasi opaque à cause du sable en suspension) et de couper à l’Opinel cette maudite corde.
Je l’aime mon homme qui sait faire face à toutes les situations.